Ils sont jeunes et font partie d’une génération Y décriée parce que trop connectée. Ils représenteront d’ici 2025, 76% de la main-d’œuvre, n’ont jamais connu le monde sans sida, ni sans informatique. La conscience écologiste est née en même temps qu’eux et les constats alarmistes sur l’environnement les abreuvent depuis leur naissance, au rythme des «crises économiques». Jeunes actifs depuis peu, ils sont en marche vers des carrières professionnelles qu’ils envisagent comme partie intégrante de leur vie, des vies qu’ils veulent collaboratives, éthiques et engagées. Tout l’Immobilier ne se veut pas le porte-parole de cette génération mais le témoin d’un passage. Témoin d’un monde qui évolue mais qui s’interroge continuellement, d’où la dénomination de «y» («why», pourquoi en anglais). Témoin d’un présent qui imagine demain et se projette avec pour garde-fou les expériences et les aléas vécus par leurs parents «baby-boomers».
Rencontre avec Alix, Antoine, Cyril, Diane, Jonathan, Maël, Marie, Quentin, Valentine, acteurs engagés par et pour l’immobilier, hommes et femmes d’un tout qui nous concerne tous, le monde de demain.
Pilet & Renaud
Notre tour d’horizon des jeunes loups de l’immobilier fait escale vers le pont de la Coulouvrenière, près duquel nous avons rencontré Diane et Alix Barbier-Mueller, membres de la direction de la Régie Pilet & Renaud SA, et qui d’emblée expriment leur vision d’un métier évolutif: «Il convient avant toute chose de comprendre les besoins des gens. L’heure est à l’immédiateté et notre époque permet de booster certaines lourdeurs administratives grâce à l’outil numérique. L’époque est également à la réaffirmation des droits basiques. L’environnement doit être roi, la parité hommesfemmes respectée et l’innovation stimulée. Chez Pilet & Renaud SA, 60% de l’effectif est féminin et nous avons à cœur de miser avant tout sur l’humain , rappelle Diane. Sa sœur Alix, responsable stratégie environnementale et digitale à la régie, exprime quant à elle l’impétueuse nécessité de se tourner vers la gestion verte de nos modes de vie futurs. «Le traitement des déchets est un des enjeux majeurs lorsque l’on se projette dans le monde de demain. La densification de notre planète conduit à une explosion démographique de nos villes et je pense que les centres urbains vont devoir prendre de la hauteur pour maintenir une surface au sol suffisante pour pallier les besoins de ressources. Les technologies doivent être mises au service de l’écologie dans son sens large et les bâtiments doivent impérativement être intelligents, tout en consommant moins. Les nouvelles technologies sont un atout pour construire le monde de demain, mais le bon sens reste aussi de mise dans cet enjeu. Notre génération doit bâtir une transition réussie vers la ville de demain, mêlant avec pragmatisme datas et énergie verte. L’ aboutissement sera peut-être un jour de voir des animaux à l’état naturel en ville, car ne l’oublions pas, c’est toujours la route qui coupe la forêt et non l’inverse», termine, optimiste, Alix Barbier-Mueller.
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